Ça y ai l'aventure commence... ça fait bizarre j'ai jamais vraiment réalisé que j'allais partir même si ce dernier mois j'ai pu dire aurevoir à beaucoup de monde , en revoir certains et bien fêter tout ça :-)
Mais voilà je suis à l'aeroport d'Antananarivo et il n'y a rien de mieux pour se rendre compte que oui c'est parti. Après avoir passé les douanes, assez comique, on te rend ton passeport en faisant un sorte d'appel j'ai attendu Samu et Clem en essayant d'échapper aux chauffeurs de taxis. Une des questions qu'on se pose quand on part en voyage, c'est comment faire pour l'argent: Retirer ou échanger. De mon côté je n'avais rien pris et prévoyait de retirer quand je le pouvais. D'ailleurs la première fois que j'ai voulu retirer j'avais un peu zappé la valeur de la monnaie locale, montant maximum affiché 200000 Ariary. Ok je prend. Bon ben je vais pas aller loin j'ai à peine retirer 65 euros. Samu et Clem ont quand à eux pris des euros avec eux. Je ne sais pas vraiment ce qui est le mieux.
Le père et la mère de Liv sont gentiment venus nous chercher pour nous faire une visite guidée dans les grands bouchons de Tana. La pauvreté saute aux yeux, le dépaysement est total. Une image que je retiens c'est les chariottes surchargées tirées à bras d'homme.
Au programme de la journée rencontre avec la grande famille à Liv: frères, cousin, tante autour de très bons repas et une balade dans Tana avec en prime le coucher du soleil du sommet de la ville. Un super accueil alors qu'on ne se connaissait pas. Merci à eux.
Le père et la mère de Liv sont gentiment venus nous chercher pour nous faire une visite guidée dans les grands bouchons de Tana. La pauvreté saute aux yeux, le dépaysement est total. Une image que je retiens c'est les chariottes surchargées tirées à bras d'homme.
Au programme de la journée rencontre avec la grande famille à Liv: frères, cousin, tante autour de très bons repas et une balade dans Tana avec en prime le coucher du soleil du sommet de la ville. Un super accueil alors qu'on ne se connaissait pas. Merci à eux.
Avant de venir on nous avait dit évitez de manger des crudités, c'est raté dès le 1er repas :-)
Le lendemain départ pour notre route à escales vers l'est et l'île de sainte marie. On est passé par Christian le frère à Liv pour avoir un 4x4 avec un guide. 1er arrêt à Andasibe pour voir les lemuriens dans leur milieu naturel.
Un guide nous fait parcourir la forêt en poussant de drôles de bruits. Les lemuriens sont au rdv, nous en verrons 3 espèces ainsi que plusieurs espèces de caméléon et beaucoup d'oiseaux. Super expérience de partir à la découverte de ces animaux. Le soir nous repartirons pour une balade nocturne le long de la route avec moins de réussite même si nous verrons qqs caméléons et un ... bébé boa de la taille de Clem.
On continue notre périple en allant vers Mahambato. C'est pour cette partie qu'on avait besoin d'un 4x4, on comprend mieux pourquoi, pas de route et une piste defoncee. Mais bon d'après le guide ça passe en 4L. Là bas on prend un bateau pour se faire une balade le long du canal des pangalanes et arriver à un très joli endroit, nos premières plages de sable blanc.
Des lemuriens y sont domestiqués, on en voit 5 espèces. On les nourrit de bananes et ils n'hésitent pas à nous monter dessus. Sur le trajet retour, on visite un village de pêcheurs, le choc est grand, la pauvreté grande. Les enfants s' amusent avec nous, on se sent impuissant.
Le jour suivant on part pour un village balnéaire Mahambo, en chemin on passe par Full point le St Tropez local, aucun vasas ( le nom des blancs ici) mais beaucoup beaucoup de malgaches.
On se demande encore pourquoi c'est si populaire, des transats, tout est cher surtout qu'apres on va à Mahambo et là on se sent dessuite mieux. Les plages sont magnifiques, peu de monde et on peut se défouler dans les vagues. Le soir on joue aux cartes avec d'autres français, notre guide se prend une belle cuite et se confie pas mal. Notre relation avec lui est un peu mitigée, on peut beaucoup discuter avec lui et apprendre sur Madagascar mais on a l'impression qu'il nous cache des choses, qu'il n'est pas franc avec nous. De plus on se sent un peu trop guidé et qu'on subit le voyage.
Ce qui nous a le plus marqué sur cette partie du voyage c'est la difficulté liée aux transports. Il faut déjà savoir que l'essence est pratiquement aussi chère qu'en France. Le reseau ferroviaire a été arrêté, les routes quand il y'en a sont dans un état catastrophique, le moindre avion à l'intérieur coûte au minimum 200 euros donc pour voyager en gros c'est soit le bourdel soit c'est cher. Pour le moment on a pris l'option chère pour gagner du temps. Ce qui est sûr c'est que cela prend une partie conséquente du budget.
Pour cette partie du voyage, le prix des hôtels et la qualité varie pas mal. De 40000 à 75000 Ariary pour 3 (13 à 25 euros). On mange en moyenne pour 5 euros par personne avec eau, bière ou rhum.
Le lundi matin, on fait routes vers Sonari Ivongo pour prendre le bateau ( Cap Sainte Marie) pour sainte Marie...
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