Plongée à Madagascar

J'ai eu la chance d'effectuer 4 plongées au nord de Madagascar à partir du village de Ramena. Je suis passé par le seul club de plongée du coin tenu par un français.  Une plongée m'est revenu à un peu plus de 31 euros après négociations.
Le premier jour, j'ai effectué 2 plongées d'exploration.  Grand luxe j'etais tout seul sur le bateau avec 3 malgaches ( un pour plonger, un pour piloter le bateau et un ... pour écoper). J'étais vraiment très assisté,  voire un peu trop. Ici aucune préparation ou rangement du matériel,  tu te laisses faire et tu plonges. J'étais pas vraiment rassuré car ça faisait un petit moment que je n'avais pas plongé (1 an et demi), et vu que le plongeur ne parlait pas très bien le français ça n'aidait pas vraiment.
Mais pas le choix maintenant je plonge,  juste le temps d'équilibrer les oreilles et de descendre un peu que déjà... paf... une grosse tortue. Ça commence plutôt bien :-) On continue la plongée le long d'un tombant, pas mal de poissons, et là le guide me montre avec insistence le fond. La visibilité est moyenne et au départ je ne vois rien,  mais en s' approchant un peu je distingue un requin pointe blanche dormant sur le fond. La plongée continue, on aperçoit une raie tachetée et sur la fin on verra un autre requin pointe blanche se déplaçant en haut du tombant et une autre tortue. Pas mal pour une première plongée! 
J'ai l'impression d'être resté un moment sous l'eau mais en réalité seulement 22 min. La déception est grande,  ça fait vraiment râler de pouvoir rester aussi peu pour en profiter. Après un petit peu de repos dans un endroit plus calme ( un peu de houle est presente) où une baleine nous fait le spectacle au loin que je repars pour la deuxième plongée réputée pour ses tortues. Ce n'est pas usurpé,  je serai gâté j'en verrai plus d'une vingtaine (au bout d'un moment on arrête de compter), une autre petite raie tachetée et le chant d'une baleine très proche :-) Je suis comblé moi qui rêvait de voir tortues et requins.

2 jours plus tard, je replonge, cette fois ci avec Clem qui fera son 3 ème baptême.  Au programme une épave pour ma plongée et j'accompagne Clem pour son baptême. Cette dernière plongée m'est d'ailleurs gentiment offerte. On est encore seuls sur le bateau.
Ce sera donc ma première épave pour moi, un bateau de 80m qui daterait de la seconde guerre mondiale mais qui n'est répertorié nulle part, dont l'état de conservation est très bon. Une forte houle vient de se lever et la visibilité s' avérera mauvaise. Ce n'est pas très gênant pour une épave ça rajoute même un peu de mystère! L'épave se trouve de 25 à 30 mètres,  profondeurs pour lesquelles je n'ai pas sensé le droit d'aller mais bon on est à Mada... J'y verrai de nombreux poissons pierres, une rascasse volante, des tas de gros poissons dont j'ignore le nom dont un plat dans le sens vertical.
Pour aller à la deuxième plongée c'est un peu chaotique, la houle étant vraiment forte mais les spot est à l'abri. Manque de bol pour Clem la visibilité n'est pas très bonne mais on verra tout de même une raie tachetée et de très belles formations coralliennes.

Prochaines bulles en Indonésie...

Madagascar4: L'Ankarana et retour sur Tana

Enfin! Alors qu'on m'avait promis d'être malade au bout d'une semaine, il m'aura fallu attendre plus de 2! Le pire c'est que ça ressemble plus à une insolation qu'à une intoxication alimentaire.  Clem et Sam y auront échappé tout le long du voyage.

Donc réveil difficile pour moi alors qu'un peu de route nous attend, direction le parc de l'Ankarana en passant par le lac sacré connu pour ses crocos. Notre taxi bien Aimé nous attend avec sa belle clio. A l'entrée du lac on nous dit que ça passera pas et qu'il nous faut au moins une 4L, tant pis on tente quand même!
Notre chauffeur avait raison, ça passe ... juste, il faut être doué pour le pilotage et malgré ça on touchera un peu et on percera notre arrivée d'essence. Mais pour les malgaches ce n'est jamais un problème,  ils ont toujours une solution.  Découpage du tuyau, refixage, amorçage de la pompe à la bouche et 5 min après on est reparti :-)
Sinon le lac sacré ne vaut le détour que pour ses crocos qui d'habitude montent tout près des gens. Pas de bol aujourd'hui ils ont pas très faim. Ils resteront dans l'eau assez loin de nous. On aura pourtant chanter avec les villageois pour les faire venir. On aura par contre vu un joli serpent 3 fois!

On continue ensuite vers le parc de l'Ankarana,  pour moi c'est dodo après avoir calé le programme des randos des 2 prochains jours avec notre guide Jean Jacques qu'on a beaucoup apprécié.

Ça va beaucoup mieux au reveil et tant mieux car une rando de 15km nous attend sous un soleil de plomb. Clem est contente, on voit enfin les tsingys gris. C'est très beau! On voit aussi d'autres lemuriens dont une espèce nocturne niché dans le creux des arbres. So sweet :-)

On fera même un concours avec notre guide pour celui qui en voit le plus, forcément on perd mais avec les honneurs. Sam apercevant un lemurien sur la route, chose assez rare en pleine nature. On verra aussi le fameux arbre à vasas qui pèle comme le nez de Clem et pas mal d'autres arbres un peu bizarre, dont certains ont une reserve d'eau dans leur tronc, un autre qui peut servir d'entraînement à la boxe car son écorce est molle, de gros baobabs...

Beaucoup d'oiseaux sont aussi présents dans le parc.

La deuxième journée est surtout l'occasion de visiter la grotte aux chauves souris qui porte bien son nom. L'arche formant son entrée est juste magique. On y verra de nombreuses espèces de chauves souris dont la + grande de mada et la + petite du monde. En chemin on denichera aussi un scorpion,  un gros boa et une magnifique chouette.

Sinon aujourd'hui c'est concours de caméléon, là aussi on perd mais toujours avec les honneurs. On ira aussi à un point de vue sur l'Ankarana, la chaleur est écrasante et on verra d'ailleurs un impressionant incendie à qqs mètres des cases. Quand on voit avec quoi ils éteignent le feu ( des branches), on est inquiet mais pas notre guide et à raison, le feu sera calmé qqs heures après.

Le soir Samu apprendra la recette malgache pour les bananes flambées avec notre guide Jean Jacques pourfaire cettesi bonne sauce. J'attends toujours la mise en pratique.

Place maintenant à la partie pas vraiment rigolote de notre voyage, 22h de taxi brousse pour rentrer sur Tana. Pour commencer le taxi arrive 2h30 après l'heure prévue.  La début est un enfer, la route est vraiment défoncée et il pleut.... même à l'intérieur!! Notre voyage est rythmée par la musique très forte et on s' arrête 2 fois pour manger. On mange vraiment local et on en profite pour reprendre des brochettes de zébu (200 ariary la brochette soit 7 centimes!) qu'on avait déjà bien apprécié à Ramena.

On arrive tout de même à dormir un petit peu mais ce n'est pas du grand confort.
Arrivés à Tana on est pris d'assaut par les chauffeurs de taxi, et on se dirige chez Vounzy, le cousin à Liv, où l'on se sent toujours comme à la maison. Le soir les parents de Liv viennent manger avec nous, on échange beaucoup sur le voyage et sur l'école dont s' occupe son père pour laquelle on avait amené des affaires de classe. Il nous montre pas mal de photos et nous a préparé une petite fiche avec nos noms et nos photos pour afficher dans l'école :-)

Dernier jour complet à Tana pour lequel Vounzy a réservé sa journée.  On ira faire le marché des artisans, qqs centres commerciaux et la boutique dzama, apparemment le meilleur rhum malgache. Le soir on va au resto avec les pots de Vounzy puis bonne soirée en boîte même si il n'y a pas beaucoup de monde vu qu'on est jeudi soir, nous on s' amuse bien.

Lendemain matin direction l'aéroport avec un mal de tête assez gênant pour la suite des aventures sur l'île dela réunion...

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Madagascar3: Le nord autour de Ramena

Le nord on avait pas vraiment préparé,  on avait entendu quelques conseils ici et là sans plus. On débarque donc à l'aéroport de Diego de bon matin sans retard ce qui tient souvent du miracle avec la compagnie locale Air Madagascar et vu le bordel que c'était à l'embarquement.Premières impressions: il fait plus chaud ici.

On part en 4L jaune ( taxi local typique) à Ramena un petit village de pêcheurs qui vit aussi du tourisme car lieu de départ vers la mer d'émeraude.  On ne savait pas si on resterait longtemps sur place, on y restera finalement 7 nuits à l'hôtel Casa en Falafy (45000 ariary/nuit pour un bungalow pour 3 avec piscine soit un peu moins de 5 euros par personne,  une très bonne adresse).

Si tôt arrivés à l'hôtel qu'on nous propose justement une excursion sur la mer d'émeraude, on voulait se caler on hésite un peu. On regrettera pas, les conditions sont nickels, plein soleil et pas de vent(rare en cette saison). On prend un bateau à voile traditionnel qui galère un peu sans vent (un moteur l'aide un peu). 

L'accès à la mer d'émeraude est conditionné par les marées,  on doit passer par une passe uniquement navigable à marée haute. Et là Waouw les couleurs... On en profite pour faire du snorkeling sur de magnifiques coraux en accompagnant notre pêcheur au harpon qui ramène notre dejeuner de midi. Le soir Ramena se transforme en discothèque car beaucoup de gens de Diego viennent ici faire la fête le dimanche car tout est fermé mais pour nous c'est repos.

Le lendemain on part faire la balade des 3 baies. On voulait vraiment la faire sans guide malgré l'insistance de nombre d'entre eux, mais le dernier nous a convaincu en nous proposant de passer par une grotte. Il s'avéra très gentil et la balade fut très belle même si au départ on a pris la flotte. 

On a réussi à apercevoir de nombreuses tortues du bord, nos premiers tsingy noirs, de belles plages, un peu de snorkeling et une belle grotte.

Mardi grosse journée en perspective avec visite du parc de la montagne d'ambre et des tsingys rouges. 

Si le second nous a émerveillé, le premier nous a laissé un peu sur notre faim surtout après Andasibe et le fait que seul le petit circuit soit disponible pour cause de sécurité et tout ça à un prix un peu excessif (25000 ariary/pers).  On verra 2 cascades assez ridicules, le plus petit caméléon du monde, une mangouste, quelques lemuriens barbus et le roi du camouflage. Si vous avez peu de temps dans le nord, vous pouvez éviter la montagne d'ambre.

Pour les tsingys rouges, un 4x4 est obligatoire,  notre chauffeur nous aura bien sur le coup niveau tarif (fallait bien que ça nous arrive). Par contre ici pas de rando, seul 20 minutes de marche sont necessaires pour aller au pied des grands tsingys. On a aussi une vue sur un grand canyon. 

L'effet de la lumière sur ces fragiles formations de roches et de sable est magnifique.

Mercredi, Jeudi et Vendredi on se pose un peu plus. Sont au programme plongée pour Clem et moi et Kite pour Samu. 

On teste aussi le marché de Diego, d'autres spots de snorkeling pas terrible et on se rejoint souvent à la baie des Sakalaves où Samu fait du kite. Il passe par Michel, si si c'est vrai les michels, un prof malgache qui lance son business, et progresse bien en 3 jours, il gère les bords et les virages maintenant.

Michel et son cousin nous feront aussi tester la réputée vie nocturne de Diego avec 2 autres francais avec lesquels on aura bien sympathisé Jonathan et Thibault, d'autres kinés kitesurfers. On testera 2 bars et 2 boîtes,  tous avec une belle ambiance et on finira notre soirée bien en forme, notre taxi nous attendant depuis le début de la soirée.

Un soir on a testé une messe malgache, c'etait un évènement spécial (inauguration de la maison du futur pasteur) qui se passait sur 2 jours. C'était haut en couleurs et en chants, rien à voir avec nos messes à nous, il y'avait même un concours de chants entre tous les villages environnants. En rentrant dans l'église on est pas vraiment passé inaperçu non plus.

Après un réveil difficile, on se motive pour aller monter la montagne des français à 15h tout de même où un magnifique point de vue sur la baie de Diego Suarez, 2eme plus grande baie du monde derrière celle de Rio, nous attend. 

Normalement un droit d'entrée doit être payé en bas (10000 ariary/pers), comme dans tous les parcs et les endroits touristiques,  mais cette fois ci on y échappe car personne en bas et donc pas de guide non plus. La montée est rude sur la fin où l'on passe par des petits tunnels creusés pour faire passer des wagons mais la vue d'en haut est vraiment splendide. La descente fut encore plus compliquée,  surtout pour Clem :-) mais notre rasta chauffeur nous attendait patiemment.
Le soir c'est repos car le lendemain on part vers le parc de l'Ankarana...

Au niveau des restos, ça change un peu. Encore + de poissons,  et on voit l'apparition de menus avec entrée+plat+dessert, souvent autour de 10000 ariary(3 euros) dans les gargottes en bord de mer.

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Madagascar2: île Sainte Marie

Sainte Marie sur le papier nous donnait déjà très envie, on avait hâte de voir ce que ça allait donner. Pour gâcher le suspens je peux vous dire qu'on a pas été déçu surtout que ça tombait pendant la saison des baleines.  Les baleines justement nous en vire qqs unes durant notre traversée,  assez loin dans l'ensemble mais ça donne déjà l'eau à la bouche.

Pour décrire Sainte Marie simplement c'est une île à l'est de Madagascar de 20000 habitants dont le tourisme même s' il se développe ne l'a pas encore tué. Un petit paradis où on ressent la joie de vivre,  où le sourire des gens est encore + large. Les 5 jours qu'on a passé sur l'île sont passés tellement vite. On y serai bien resté 1 ou 2 jours de plus.

Sainte Marie est en réalité composée de 2 îles,  l'île principale et l'île aux nattes tout au sud que l'on rejoins à l'aide de pirogues. Les piroguiers sont si nombreux à vouloir te faire traverser que l'un deux a quand même couru sur 1km pour avoir le privilège de nous faire passer. L'île aux nattes c'est un condensé de plages paradisiaques,  difficile de dire laquelle est la plus belle. 

Mais sur l'une d'entre elles il se trouve que Sam et Clem ont des amis qui ont une maison qu'ils nous ont gentiment prêtés.  L'endroit est paradisiaque et donne sur un jolis lagon.  On fait connaissance avec le gardien de la maison Marcelin et sa femme.  Ils sont vraiment aux petits soins et d'une grande gentillesse.  Le piroguier nous fait la visite des villages malgaches de l'intérieur de l'ile, la côte étant maintenant occupé par des hôtels ou des vasas. 

C'est jour de propagande (campagne électorale) au village. On en profite aussi pour réserver des langoustes aux pêcheurs pour le lendemain.  Une cuisinière viendra même nous les préparer à notre nouvelle maison.

Le Mardi 1ere sortie baleine. Elles sont pas difficiles à trouver il y'en a partout. Au tout début une baleine saute juste devant nous, on suit un couple avec son baleineau puis un groupe de mâles.  Les baleines passent vraiment pas très loin du bateau.  On en redemande. On finit notre journée en faisant un tour complet de l'ile aux nattes, admirant ses plages et testant le snorkeling ( pas fantastique).

Il faut savoir que la maison dans laquelle on dort n'a ni eau ni électricité et que la maison n'avait pas vu du monde depuis un moment.  Armés d'une bombe anti bebetes la chasse peut commencer. Au menu des bons gros cafards et pas mal de scolopendres dont la piqûre peut faire très mal, la terreur de Clem.  Clem qui va jouer de malchance en recevant malgré une moustiquaire un scolopendre sur elle. La panique ! Mais pas de piqûre...

Il est temps d'observer plus en détail l'île principale,  pour cela on loue 1 moto pour Sam et Clem et un scooter bws pour moi. On part au Nord de l'ile vers les piscines naturelles.  La route vient juste d'être faite, un évènement ici, et on y arrive facilement, en chemin on s' arrête voir des cascades pas vraiment fantastiques et à une crique (sous la pluie). 

En arrivant aux piscines,  on est assailli par les malgaches pour le resto, pour un guide, pour garder les scooters. Ça marche souvent comme ça ici, difficile de passer inaperçu quand on est vasa. Le soir on se permet un hotel ( ti paniers) qu'on nous avait conseillé avec un standing tout autre à ce que l'on était habitué.  100000 ariary (32 euros) le bungalow pour 3, il y'a pas de soucis, ça les vaut sans problème. 

La plus belle plage de Madagascar selon les habitués.  C'est vrai que ça claque,  plage de sable blanc, très propre, qqs vagues, un recif corallien pas très loin et des baleines en fond. On nous dit que des canoës sont à notre disposition, pas de problème on va tester le canoë-surf, plutôt une reussite.

Le lendemain on se balade le long de cette plage avec des clients de l'hôtel,  au loin des baleines font le spectacle.  On revient vers l'hôtel  car Clem a rdv pour se faire masser et j'ai juste le temps d'aller tester le snorkeling ( assez mauvais car visi horrible) et de péter mon appareil photo soit disant étanche tout neuf. L'eau s' est complètement infiltré dans l'appareil, il est foutu ainsi que la carte SD. 

Mais pas le temps de râler,  Samu approche en canoë,  on va tenter d'approcher les baleines en kayak. Chose réussi,  on est à moins de 5m d'une baleine et de son baleineau.  On est tout fou. Sam remettra ça avec Clem juste après. On devait repartir vers l'île aux nattes dans la journée mais on est tellement bien là qu'on prolonge d'une nuit.

 Le soir on ressort avec le kayak revoir les baleines au coucher du soleil, elles sont plus loin mais plus nombreuses, plusieurs mâles tournent autour d'une femelle. Spectacle là encore inoubliable.

Au matin on reprend les motos direction l'est de sainte Marie, dans cette partie là pas de route mais une piste vraiment pas facile. 

Au debut on se marre bien car c'est vraiment un sacré parcours mais à la longue c'est fastidieux.  Je déconseille d'ailleurs cette partie à ceux qui restent sur Sainte Marie moins d'une semaine car le seul centre d'intérêt est une balade en pirogue au milieu des mangroves qui arrive à une très belle plage dans un lagon, mais pas sûr que ca vaille tout ce chemin. 

Le soir on repasse vite fait à l'île aux nattes récupérer nos affaires,  un peu de snorkeling mais on est vraiment juste en timing. On apprend d'ailleurs que la seule station d'essence de l'île est fermé le vendredi et mardi après midi,  heureusement les loueurs ont tout prévu.  Le soir on dort à Ambodifotatra, la "capitale" de sainte marie pour être près du bateau car demain une longue journée de voyage nous attend.

On avait vraiment dans l'idée de rentrer directement de Sainte Marie à Tana en 1 jour pour rester le plus longtemps possible à sainte Marie. Beaucoup de monde nous avait dit que ce serait compliqué mais ce n'est pas impossible. Avec le bateau, on peut reserver une navette qui nous amène directement à Tamatave. Par contre il y'a encore 7h de route de Tamatave à Tana. Le mec au bateau nous reserve une voiture pour faire le trajet pour nous tout seul(250000 ariary) qui nous attend à l'arrivée de la navette.

Le soir on est encore accueilli comme des rois par le petit frère à Liv et son cousin, ils nous amènent au bar puis chez la mère du cousin où le dîner nous attend. Mais on traîne pas trop car notre avion part pour Diego le lendemain à 6h20...

Ah oui sinon ici il fait nuit vers 17h30, 18h. Et même en se levant tôt ça fait des petites journées.  Un rythme à prendre.

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Madagascar1: Tana - Sainte Marie

Ça y ai l'aventure commence... ça fait bizarre j'ai jamais vraiment réalisé que j'allais partir même si ce dernier mois j'ai pu dire aurevoir à beaucoup de monde , en revoir certains et bien fêter tout ça :-)

Mais voilà je suis à l'aeroport d'Antananarivo et il n'y a rien de mieux pour se rendre compte que oui c'est parti. Après avoir passé les douanes, assez comique, on te rend ton passeport en faisant un sorte d'appel j'ai attendu Samu et Clem en essayant d'échapper aux chauffeurs de taxis. Une des questions qu'on se pose quand on part en voyage, c'est comment faire pour l'argent: Retirer ou échanger. De mon côté je n'avais rien pris et prévoyait de retirer quand je le pouvais. D'ailleurs la première fois que j'ai voulu retirer j'avais un peu zappé la valeur de la monnaie locale, montant maximum affiché 200000 Ariary. Ok je prend. Bon ben je vais pas aller loin j'ai à peine retirer 65 euros. Samu et Clem ont quand à eux pris des euros avec eux. Je ne sais pas vraiment ce qui est le mieux.
Le père et la mère de Liv sont gentiment venus nous chercher pour nous faire une visite guidée dans les grands bouchons de Tana. La pauvreté saute aux yeux, le dépaysement est total. Une image que je retiens c'est les chariottes surchargées tirées à bras d'homme.
Au programme de la journée rencontre avec la grande famille à Liv: frères, cousin, tante autour de très bons repas et une balade dans Tana avec en prime le coucher du soleil du sommet de la ville. Un super accueil alors qu'on ne se connaissait pas. Merci à eux.

Avant de venir on nous avait dit évitez de manger des crudités,  c'est raté dès le 1er repas :-)

Le lendemain départ pour notre route à escales vers l'est et l'île de sainte marie. On est passé par Christian le frère à Liv pour avoir un 4x4 avec un guide. 1er arrêt à Andasibe pour voir les lemuriens dans leur milieu naturel. 

Un guide nous fait parcourir la forêt en poussant de drôles de bruits. Les lemuriens sont au rdv, nous en verrons 3 espèces ainsi que plusieurs espèces de caméléon et beaucoup d'oiseaux. Super expérience de partir à la découverte de ces animaux. Le soir nous repartirons pour une balade nocturne le long de la route avec moins de réussite même si nous verrons qqs caméléons et un ... bébé boa de la taille de Clem.

On continue notre périple en allant vers Mahambato. C'est pour cette partie qu'on avait besoin d'un 4x4, on comprend mieux pourquoi, pas de route et une piste defoncee. Mais bon d'après le guide ça passe en 4L. Là bas on prend un bateau pour se faire une balade le long du canal des pangalanes et arriver à un très joli endroit, nos premières plages de sable blanc. 

Des lemuriens y sont domestiqués, on en voit 5 espèces.  On les nourrit de bananes et ils n'hésitent pas à nous monter dessus. Sur le trajet retour, on visite un village de pêcheurs,  le choc est grand, la pauvreté grande. Les enfants s' amusent avec nous, on se sent impuissant.

Le jour suivant on part pour un village balnéaire Mahambo, en chemin on passe par Full point le St Tropez local, aucun vasas ( le nom des blancs ici) mais beaucoup beaucoup de malgaches.

On se demande encore pourquoi c'est si populaire, des transats, tout est cher surtout qu'apres on va à Mahambo et là on se sent dessuite mieux. Les plages sont magnifiques,  peu de monde et on peut se défouler dans les vagues. Le soir on joue aux cartes avec d'autres français,  notre guide se prend une belle cuite et se confie pas mal. Notre relation avec lui est un peu mitigée,  on peut beaucoup discuter avec lui et apprendre sur Madagascar mais on a l'impression qu'il nous cache des choses, qu'il n'est pas franc avec nous. De plus on se sent un peu trop guidé et qu'on subit le voyage.

Ce qui nous a le plus marqué sur cette partie du voyage c'est la difficulté liée aux transports. Il faut déjà savoir que l'essence est pratiquement aussi chère qu'en France.  Le reseau ferroviaire a été arrêté, les routes quand il y'en a sont dans un état catastrophique, le moindre avion à l'intérieur coûte au minimum 200 euros donc pour voyager en gros c'est soit le bourdel soit c'est cher. Pour le moment on a pris l'option chère pour gagner du temps. Ce qui est sûr c'est que cela prend une partie conséquente du budget.

Pour cette partie du voyage, le prix des hôtels et la qualité varie pas mal. De 40000 à 75000 Ariary pour 3 (13 à 25 euros). On mange en moyenne pour 5 euros par personne avec eau, bière ou rhum.

Le lundi matin, on fait routes vers Sonari Ivongo pour prendre le bateau ( Cap Sainte Marie) pour sainte Marie...

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